Le roman comique, Scarron, Portrait de La Rancune

Paul Scarron (1610-1660) auteur comique, burlesque (=textes srx tournés en dérision), défiguré à cause d'une maladie, époux de Françoise d'Aubigné (futur f. de L XIV).
=> Remplace h.comique par bcp perso secondaire insignifiants. Exploits chevaleresques = péripétie troupe de com ambulant. Moque srx roman romanesque.
=> Portrait d'un comédien nommé la Rancune.

Comment, à travers un héros comique, Scarron fait-il la satire du héros épique ?

I- La Rancune, portrait d'un comédien raté.

Scarron s'écarte des traditions romanesque et épique en nous confrontant à un personnage marqué par l'échec et l'insignifiance, qui remet en cause les habitudes du lecteur de roman et d'épopée.

1) Un nom et un titre inhabituels : un roman vide ? Un héros stéréotypé ?

Deux interprétat° titre : auteur dit que chap court, vide ou perso vide, sans importance. S. tourne en dérision perso et livre. Perso noyé dès début dans phrase syntaxe obsc = perso noyé dans masse de perso insignifiants. Nom réduit perso à un stéréotype/caricature = déshumanise. Incarnat° envie (jalousie etc) Perso aura qu'un ressort = detestat° d'autrui. Dès qu'il est nommé devient un antihéros.

2) La Rancune, une carrière théâtrale dérisoire.

= Rôle de femme dégradant, doit travestir voix – rôle parlé.
=Rôle parfaitement inutile, le réduit à l'insignifiance.
=Perd parole, devient figurant et quand il chante : voix fausse, horrible.
Fin carrière : rôle de farce, joué dans les marchés.
=> carrière médiocre qui ne vaux que par sa durée.

II- Héros comique et satire : un anti-héros épique.

Scarron utilise son héros pour se livrer à une satire du héros épique, qu'il juge tout aussi vide de sens et d'intérêt que La Rancune lui-même.

1) Animalisation et hyperbole : un héros ridiculisé et déshumanisé.

Deux à la suite :
« malicieux comme un vieux singe. » malice= connotat° péjorative bc exprime usage de méthodes condamné par