Le Dronte de Maurice , plus connu sous le nom de dodo est une espèce de grand oiseau de l'île Maurice. Apparenté aux pigeons et appartenant à la famille des raphidés, le dodo vivait dans les forêts ou dans les plaines. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kilogrammes. Il était décrit comme lent, gros et ne fuyant pas l'homme. Son plumage bleu gris était pourvu d'ailes jaunes et blanches, ses pattes jaunes comportaient quatre doigts (trois à l'avant et un à l'arrière) ornés de grands ongles noirs. Son bec crochu avait une tache rouge caractéristique à son extrémité. Sa tête noire ou grise possédait deux plis importants à la base du bec. Le dodo s'est éteint moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du XVIIe siècle. Plusieurs chercheurs ont fais des recherches sur l’alimentation du dodo, ils ont tous de hypothèses différentes, Henri de Blainville, pensait que le dodo était proche du vautour, il voyait l'alimentation du dodo principalement constituée de chairs d'animaux morts, tandis que Linné ou Cuvier, pour qui il était plus proche des gallinacées, avançaient la possibilité selon laquelle le dodo se nourrirait de graines. Roelandt Savery pensait quant à lui que le dodo mangeait des coquillages et des escargots. L'hypothèse la plus répandue actuellement avance que l'alimentation du dodo se baserait essentiellement sur les graines et les fruits.
Selon les Portugais, l'île comptait un grand nombre de ces étranges oiseaux et ils commencèrent à en apprécier la chair et à en faire leur repas. L'arrivée des Hollandais fut un véritable massacre. Trop lourd pour voler, trop gros pour courir, les Hollandais exterminèrent cet animal qu'ils nommaient oiseau de dégoût. Mais ils étaient bien contents de manger sa chair. En route vers l'Inde et l'Indonésie, les marins hollandais emmenaient avec eux de nombreux Dodo qui servaient à agrémenter leur repas, même si la chair était soit disant dure et sans trop de goût. Autre cause de l'extermination du