Exposé n 4 la révolution keynésienne
La crise de 1929 remet en cause la théorie néoclassique d’autorégulation du marché même si ils mettent en cause la diminution de caractère concurrentiel des marchés et développent la théorie du chômage involontaire. Le chômage remet aussi en cause la loi de Say qui affirme que tout offre créer sa propre demande. La théorie Keynésienne fait alors son apparition qui en détectant une anomalie dans la théorie néoclassique développe un nouveau paradigme selon lequel les pays supportant le mieux la crise sont ceux où l’intervention de l’Etat est la plus forte. En outre il explique aussi le chômage par un équilibre de sous-emploi. Keynes propose alors une interprétation complètement différente, notamment dans son ouvrage qu’il publie en 1936 : Théorie générale de l’emploi et de la monnaie, qui rencontrera un grand succès dans les années trente.
Les théories de John Maynard Keynes, qui semble apparaître comme une rupture avec les néoclassiques dans les théories économiques, sont-elles toujours d’actualité ?
I/ Une rupture avec le modèle néoclassique ?
A/ La rupture avec Les néoclassiques
Les néoclassiques
Optimisme
Prévision parfaite
Analyse de long terme
Neutralité de la monnaie
Laisser-faire
Processus d’équilibre automatique des marchés en situation de concurrence, marché autorégulateur (libéralisme et la « main invisible »)
Ajustement par les prix
On peut retrouver le plein-emploi par une baisse du salaire nominal
Economie de l’offre
La redistribution aux plus pauvres est néfaste : cela prend de l’argent aux riches qui n’investissent pas, les pauvres ne veulent pas travailler.
Libre-échange, l’Etat n’intervient pas dans l’économie il n’assure que ses fonctions régaliennes (justice, défense, police)
Rationalité de l’agent économique
Le Keynésianisme
Pessimisme
Incertitude anticipation
Analyse de court terme
La monnaie influe sur le secteur réel
Interventionnisme
La