Fables
A – Les Prédateurs
~ Le loup ici présenté est mythique et renvoie à d’autres textes littéraires Le 1er vers est allusion au petit rouge, on dit dans ce texte « LE loup », a contrario des autres fables où l’on dit « UN loup »
~ Le loup est stéréotypé sur le plan physique… « maigre, poissé de sang (référence à l’expression : une faim de loup) » …et morale : « cruel, assassin » ce jugement moral est péjoratif. Référence à la fable « Le loup et l’Agneau »
~ Le loup est héroïque 2e vers => mort du loup Il y a un jeu de mot entre « poissé de sang » et « pissant de sang » Poissé et pissant est une paronomase , elle permet de passé du mythe cruel au mythe héroïque
~ On reconnaît le mythe du chasseur les mots « chasseur » ou « chasse » sont absents, car l’homme est le garde forestier. Sa chasse est donc justifiée. Il y a une identification de la petite fille au petit chaperon rouge par : « le bon garde qui tue le méchant loup »
~ Le mythe du vrai chasseur « curée » est une valorisation de la chasse, car ce mot vient de la chasse à courre, des nobles. L’auteur se moque car il faut dix balles pour tuer le loup, et il utilise une expression non poétique « A la fin pourtant, on l’a eu ! »
L’auteur n’est ni dans un camp, ni dans l’autre, puisque le prédateur devient victime.
B. Les Victimes
~ Le statut du loup remet en cause les mythes le loup victime détruit le loup assassin « assassin précis, défendait… » « assassin » fait référence à un loup attaquant, alors que « défendait » se rapporte à un loup défenseur
~ Le prédateur voit sa victime de façon subjective plus la victime est bien, plus le prédateur est glorifié par lui-même. En effet, on assiste à la présentation d’un tableau de chasse, car les victimes sont présentées d’abord qualitativement (beau, frais), puis quantitativement (énumération des cadavres)
~ Toutes les victimes sont égales « palpite encore » « dressait encore » Il y a un point commun entre toutes les victimes : la