Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?

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On n’insistera jamais assez sur la nécessité absolue de prendre le temps de définir les termes du sujet (voyez les conseils de méthode ici). Vous n’avez pas le français infus. Le constat me paraît déjà grave par lui-même ; plus grave encore, à mes yeux, apparaît ce deuxième constat : vous n’en avez cure. Le « bonheur » a donné lieu à des confusions avec le plaisir, la joie, l’entrain, la félicité, la satiété, la satisfaction et même la bonne humeur. La « pensée » eut l’infortune de se voir mélangée avec la réflexion, la conscience, le raisonnement, l’imagination, la mémoire, l’inventivité, l’esprit, et même la philosophie, qui n’en demandait pas tant. Heureusement, il existe des pensées non-philosophiques ! Sinon, comment voulez-vous que ma discipline se constitue de manière autonome ?

Des termes mal définis impliquent un problème faussé (voire un faux problème, ou même pas de problème du tout) or déterminer le problème doit être pour vous la priorité des priorités (voyez ici).

« Bonheur » s’entend au sens de joie ou de plaisir durable (voire constant). On peut bien sûr préciser avec Aristote qu’il s’agit du Souverain bien et qu’en conséquence tous les actes humains peuvent s’analyser comme une marche vers le bonheur : mais cette description ne fournit pas à elle seule une définition. Tout au plus la complète-t-elle utilement.

« Pensée » peut s’entendre dans deux acceptions inconciliables, qu’une culture philosophique suffisante permettait de trouver tout de suite, mais qu’une minute d’examen dégageait tout aussi bien. Pour Descartes, la pensée englobe toutes les opérations mentales, sans exception – y compris le rêve, par exemple. Pour Hegel en revanche, n’accèdent au titre de « pensée » que les expressions mentales pouvant prendre la forme d’un énoncé intelligible (autrement dit, la pensée se restreint au rationnel, et exclut la perception, les sentiment, les intuitions…).

1.2. Forme de la question

« S’abstenir de » pouvait s’entendre dans deux

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