Bioéthique – Fin de vie en France

La bioéthique se rapporte à la réflexion sur les problèmes éthiques et moraux liés à la recherche sur le vivant et ses parties (gènes, organes, produits issus du corps humain comme le sang, le sperme ou les embryons). Elle vise à assurer le respect et la protection de chacun face aux progrès des connaissances et des techniques. Les lois de bioéthique sont les lois françaises qui encadrent la recherche sur le vivant et ses utilisations.
Dans cet exposé nous nous interrogerons sur la façon par laquelle nous pouvons déterminer la mort d'un patient et ce que représente le don d'organe.
Nous étudierons en première partie comment peut-on déterminer la fin ultime d'une vie puis dans une seconde partie quels sont les principes du don d'organe et comment susciter un tel don.

I – Détermination de la fin d'une vie

→ Mais comment déterminer la fin ultime d'une vie ?

Déterminer la fin d'une vie d'une personne n'est pas une chose facile, que ce soit pour les médecins ou pour la famille de cette personne. La mort a généralement lieu au cœur d'un lourd dispositif technique et institutionnel. Elle appelle parfois à des décisions assez dures ou non pour la famille.

Si une personne a connu un accident grave, elle peut se retrouver dans le coma qui est un état pathologique caractérisé par la perte des fonctions de relations (conscience, mobilité, sensibilité) avec conservation de la vie végétative (respiration, circulation). On connaît aussi le coma dépassé, c'est un coma très profond, irréversible, correspondant à la mort cérébrale. Pour la famille et le personnel médical, il parfois difficile (tout dépend dans quel état de coma la victime se trouve) de savoir si la personne va se réveiller ou non. Par exemple, prenons une personne éveillée qui perd brutalement connaissance, avec pour cause un accident de voiture. Cette personne se retrouvera dans le coma (pas obligatoirement) et n'aura plus de contrôle sur son corps physique, elle