Travail précoce au Brésil : réalité sociale et enjeu politique

Introduction
"Travail précoce au Brésil : réalité sociale et enjeu politique" est un article de 18 pages écrit par Sonia Rocha et paru dans la revue économique Tiers Monde (vol. 44, n°176) en 2003. Sonia Rocha est une économiste brésilienne associé à l’Institut des Etudes du Travail et Sociétés et à l’Instituto de Pesquisa Economica Aplicada (IPEA), deux instituts basés à Rio de Janeiro, Brésil. Elle publia bon nombre d’articles dans divers revues économiques internationales, dont "Transferts de revenus et pauvreté au Brésil" dans la revue Tiers Monde en 2011.
Dans cet article l’auteur démontre les caractéristiques du travail précoce pour nous présenté ses différentes applications et implications au Brésil, et elle vise à systématiser un certain nombre d’idées-forces récemment établies sur le sujet au Brésil. Tout travail effectué, même sans rétribution salariale, et ne serait-ce que pour une durée d’une heure par semaine, par un mineur âgé de 14 ans maximum est considéré comme du travail précoce. Le travail précoce est donc un phénomène très répandu à travers le monde touchant même les pays développés. On le retrouve surtout dans les zones rurales où l’agriculture est dominante, et les enfants sont souvent appelés à participer à l’activité productive. Par contre selon la définition on le retrouve aussi dans les zones urbaines notamment lorsque les enfants participent aux tâches domestiques. Cela nous porte à dire que le problème ne vient pas exactement du travail précoce en lui-même, mais de la manière dont il est exercé. C'est-à-dire qu’exercer certaines tâches légères peut être considérer comme du travail précoce mais ce n’est pas préjudiciable à l’enfant. Par contre les travaux plus pénibles peuvent être néfastes pour l’enfant et affectés son niveau fréquentation de l’école. Il faut donc combattre toutes les formes de travail précoce qui nuit au bon développement de l’enfant.
Ainsi on constate