Fdsjoso
Quand je suis à Londres –et ce n'est jamais pour très longtemps, je loge dans l'appartement d'une tante, Rose, pour ne pas me sentir « perdue » dans la capitale anglaise. Je n'ai pas besoin d'un hôtel quatre étoiles pour me satisfaire, un trois-pièces et un peu de chaleur familiale me suffit. Je remercie énormément ma tante de me laisser vivre chez elle. Certes, elle vivait seule depuis quelques temps et je suis sûre qu'elle apprécie un peu de compagnie, mais ce n'est pas facile tous les jours. On vient sonner à la porte plus d'une fois pas semaine, et ce à n'importe quelle heure. Certains paparazzis, les plus téméraires, attendent même sur le perron de l'immeuble jusqu'à ce que je daigne pointer mon nez. Mon quotidien (si on peut appeler cela comme ça) est souvent mouvementé, mais Rose s'adapte toujours aux différentes facettes de ma célébrité. A mon plus grand bonheur. Cependant, je ressens continuellement un manque de ma famille, domiciliée à Manchester, ma ville natale. Dès que j'en ai la possibilité, j'appelle ma mère. Pour être honnête, c'est d'elle dont j'ai le plus besoin pour me sentir soutenue à travers ce monde empli de pressions et de paillettes. Mon père et mon petit frère, Antoine, me manquent aussi bien-sûr. Mon cadet a douze ans, et à chaque fois que je le revois, entre deux voyages par exemple, il me paraît changé. Ma mère dit qu'il grandit à vue d'œil, et je regrette de ne pas être là pour le voir. De ne plus être là pour l'aider dans