Fiche de lecture lettre a menecee
Biographie d’Epicure
Epicure voit le jour au sein d'une famille athénienne. Il entretient très jeune une passion pour la philosophie, qu'il partage avec son père professeur. Après son apprentissage, il quitte Samos pour Athènes, où il fait son service militaire. Dès -323, il étoffe son savoir auprès de Xénocrate, puis de Nausiphanès. Epicure fonde par la suite plusieurs écoles, dont celle du Jardin, à Athènes. Il y diffuse son savoir et ses conceptions philosophiques qui prendront le nom d'épicurisme. Il écrit beaucoup d'ouvrage mais très peu traverseront les siècles. Il laisse seulement dans son sillage la Lettre à Pythoclès, la Lettre à Hérodote et la Lettre à Ménécée.
Sa philosophie matérialiste, dont le but est de conduire tous les êtres humains vers le bonheur, affirme que toute connaissance passe par la sensation. Dans le prolongement de l'atomisme de Démocrite, Epicure fonde une sagesse du plaisir basée non sur la jouissance, mais sur les plaisirs naturels et nécessaires, la maîtrise des passions, l'absence de souffrance pour le corps et l'absence de "trouble" pour l'âme (ataraxie).
Quatre thèses (tetrapharmakos) peuvent résumer l'éthique épicurienne : il n'y a rien à craindre des dieux; il n'y a rien à craindre de la mort; on peut atteindre le bonheur; on peut supporter la douleur.
Résumé de l’œuvre * Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour philosopher. * Les dieux sont immortels et bienheureux. Ils ne punissent ni ne récompensent. Par conséquent, il ne sont pas a craindre. * La mort n’est rien pour nous puisque tout bien ou mal est dans la sensation et que la mort est l’absence de sensation. Lorsque nous existons la mort n’est pas la et lorsque la mort est là nous n’existons plus. * Les désirs : les uns sont naturels, les autres vains, et, parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres naturels seulement. Parmi les désirs nécessaires, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les