Fiche essais, montaigne
Montaigne
Pb : Dans quelle mesure cette dédicace au lecteur met-elle en évidence la fragilité de la vérité en autobiographie ?
I. Une adresse au lecteur paradoxal
* Le paradoxe est marqué par une dédicace explicite au lecteur et le congédie à la fin du texte. * Avertissement du lecteur (l.2) * Cela est uniquement dédié au cercle familial (l.2) * Ces Essais servent a Montaigne de se décrire et de laisser une trace à ses proche (autoportrait), pour qu’ils puissent ce souvenir de lui. * Emplois de « moi » (l.7), il fait semblant de penser qu’a lui pour que l’on ce souvienne de lui. * Il fait semblant d’être soufrant c’est une mise en scène, dramatisation (l.13) * Utilisation de verbe injonctif « je veux », cela donne un ordre (l.9) * Il guide son lecteur, il emplois 3 adjectifs, pour se comparer aux autres et monter qu’il n’est pas supérieur. * Assonance en -i, qui créait un effet d’insistance et de douleur (l.10-11) * Montaigne veut montrer un homme authentique et ne dire que la vérité, mais la pudeur et la censure (l.13) font qu’il n’a pas pu tout dire. * Métaphore (l.13) « peint tout entier et tout nu », il aurait voulu en dire plus. * Allitération en -m, elle produit un rythme qui marque une harmonie auditive (l.14) * Contradiction entre la l.14 et la l.15, il dit vouloir se montrer en entier et dit qu’il est inintéressant.
II. La stratégie du « captatio-benevolentiae »
* Emplois de « tu » et « ton » (l.1, 3, 14), il y a un dialogue entre Montaigne et le lecteur, plutôt un monologue avec l’emplois de « je » et « tu » (l.2, 3, 7,...) * Montaigne a un ton péremptoire. * A travers l’emplois du subjonctif et de l’impératif, Montaigne emplois une prétérition. * Il prêtent ne pas vouloir se présenter au monde mais le fait finalement. * Deux occurrences du pronom « moi » marqueur fort de l’identité qui s’exprime. * Les propos de Montaigne son a prendre