Fiche etre et avoir
Classement : Des emplois pléniers aux emplois totalement subduits (théorie guillaumienne)
I. Les emplois de être
1. Etre copule
a) L’attribut est un nom (ex : Isidore et Fricot sont chats)
b) L’attribut est un adjectif
2. Etre dans le présentatif
a) Le présentatif employé seul
b) La construction clivée
3. Etre employé comme auxiliaire
a) Auxiliaire diathétique sert à former le passif
b) Auxiliaire temporel sert à former les temps (passé composé etc.)
4. Cas délicats
5. Etre participe d’une unité complexe
II. Les emplois de avoir
1. Avoir suivi d’un cod
2. Avoir verbe support
3. Avoir dans le présentatif
4. Avoir employé comme auxiliaire
I. Les emplois de être
1. Etre copule
L’étiquette sémantique de « verbe d’état » est floue. Nous préfèrerons la dénomination de copule qui permet de dissocier être, copule vide, des autres verbes (demeurer, devenir …) copules pleines.
La copule être est notionnellement vide. (Il sert uniquement à indiquer une relation entre sujet et attribut. L’attribut est alors le pivot de la phrase.)
D’un point de vue syntaxique : l’attribut peut être réalisé sous la forme d’un syntagme nominal, d’un nom sans déterminant (pas pour COD), et d’un adjectif.
L’attribut se remplace par le pronom personnel neutre « le », invariable en genre et en nombre.
L’attribut ne peut pas être passivé.
L’attribut ne peut pas être effacé sinon « être » subit une modification sémantique considérable.
D’un point de vue sémantique :
Si l’attribut est un nom, la relation sémantique entre l’attribut et le sujet est, soit une relation d’identité (Paris est la capitale de la France) soit non, si les phrases ne sont pas réversibles (Socrate et un chat).
L’attribut marque une relation d’appartenance à une classe ou marque une qualité. Parfois ambiguïté (ex : Socrate est un chat).
Si l’attribut est un