Je ne sais comment je dure

Présentation de l’auteur Venise 1363, père médecin est appelé à la cour de France par Charles V. Elle va donc grandir en France et côtoyer la cour du roi , femme engagée ( ex : combat l’antiféminisme ) mort : 1430

1) Un poème lyrique

1) Le thème central du poème est la douleur qui on le voit est omniprésente a) Champ lexical de la douleur : b) On peut noter que la première strophe (le quatrain) ne suffit pas à contenir l’étendue de cette tristesse puisqu’elle déborde par une apposition, en enjambement, sur le premier vers du tercet. c) Ce vers 5 répète le propos du vers précédent, en utilisant des mots identiques (ma/ma), de même racine (doleureuse/dolente) ou synonymes (aventure/vie). 2) Omniprésence de la négation :

a) Une souffrance durable et sans issue · Temps employé : présent. Présent d’énonciation (ou d’actualisation) qui nous fait partager l’état d’esprit de la poétesse. Ce présent a également une valeur durative comme si chaque jour était une nouvelle mort : « Je ne sais comment je dure ».

b) La seule issue possible semble donc être la mort, évoquée au 6e vers. Cette mort qui répond en écho au mot « vie » du vers précédent. Effet de miroir antithétique. « Rien, hors la mort ne désire » : fragment isolé syntaxiquement. Vers isolé qui tombe comme une sentence. 2) une douleur impossible à communiquer

1) Le thème central du poème est donc un mal-être profond (enraciné dans le cœur) et durable, qui semble perpétuel. dissimuler cette douleur, « faire semblant de rire ». Le verbe « vivre » est d’ailleurs absent du poème, au détriment par exemple de celui résister Pourquoi doit-elle dissimuler sa peine ? Par obligation professionnelles : elle ne peut pas écrire que des textes tristes, noirs.
Elle doit divertir ses lecteurs, tel un bon troubadour. Egalement par respect des convenances sociales, le deuil ne pouvant se porter éternellement.
Egalement pour préserver l’image