Filières énergétiques
- la filière aérobie. Elle utilise l'oxygène de l'atmosphère et théoriquement n'engendre pas de fatigue. Il consiste à dégrader les glucides et les lipides et secondairement les protéines grâce à l'oxygène de l'air à l'intérieur des mitochondries (cycle de Krebs), il produit de l'H2O et du CO2. Ce métabolisme est principalement limité par l'épuisement des réserves énergétiques et de la régulation thermique de l'organisme.
- la filière anaérobie acide (ou lactique). Elle n’utilise pas d’oxygène mais produit de l'acidité dans l'organisme ce qui limite la durée de l'exercice. D'une manière générale tous les efforts exécutés au maximum des possibilités physiques pendant un temps variant de 30 secondes à 3 minutes font appel de façon majoritaire à ce métabolisme énergétique. Pour des efforts de plus de 3 minutes c'est le métabolisme aérobie qui prend le dessus pour produire de l'énergie.
- la filière anaérobie anacide (ou alactique). Elle n'utilise pas d'oxygène et ne produit pas d'acidité mais elle ne peut être utilisée que quelques secondes. Lors d'efforts intenses et brefs, il dégrade directement l'Adénosine triphosphate (ATP) qui s'épuise en seulement 2 à 3 secondes. La créatine phosphate prend le relais pour produire l'ATP. Celle-ci s'épuise au bout de 10 secondes. Une fois ces deux réserves d'énergie épuisées (au bout de 10-15s), c'est le mode anaérobie lactique qui prend le relais (celui se traduit par la production d'acide lactique, un déchet responsable des