Force en natation
Introduction
En sports d’endurance, il est de plus en plus évident que les caractéristiques anaérobies et neuromusculaires jouent un rôle déterminant dans la capacité de performance d’un athlète.
L’objectif de cet article était de faire une synthèse des connaissances actuelles quant à l’influence de l’entraînement en musculation sur la performance en natation, en cyclisme et en course à pied.
Adaptations physiologiques aux différents types d’entraînement
Chaque type d’entraînement provoque des adaptations spécifiques. Ainsi, l’entraînement en musculation, entraîne généralement des adaptations favorables à la production de force et de puissance musculaires telles que l’augmentation du diamètre des fibres musculaires, la conversion des fibres de type IIb (ou IIx) en fibres IIa et l’amélioration de leur recrutement à l’effort. Ce type d’entraînement n’entraîne que peu ou pas d’adaptations favorables au travail aérobie puisque l’efficacité métabolique et la densité des capillaires musculaires restent inchangées et que l’augmentation de la taille des fibres musculaires provoque une réduction de la densité des mitochondries, composantes capitales de l’efficacité métabolique aérobie.
L’entraînement en endurance provoque, quant à lui, une augmentation : 1) de la densité des capillaires et des mitochondries; 2) du stockage intramusculaire des substrats énergétiques et; 3) de l’activité des enzymes qui catalysent la glycolyse aérobie. Contrairement à l’entraînement en musculation, l’entraînement en endurance tend à réduire la taille des fibres musculaires et les propriétés contractiles des muscles entraînés, la seule adaptation commune aux deux types d’entraînement étant la transformation des fibres de type IIb en fibres IIa.
Effets de l’entraînement en musculation sur la performance d’endurance
Course à pied
Un entraînement en musculation qui ne résulte pas en prise de