Chapitre 2 : travail et emploi

Le travail en tant que facteur de production est une ressource rare  nécessité de son utilisation rationnelle (minimisation des quantités utilisées avec maximisation de la consommation). On montrera que différentes organisations rationnelles du travail sont possibles relativement au contexte historique et social dans lequel elles s’inscrivent.
Considérer que le travail est un bien rare  paradoxe du chômage  idée que ce facteur de production est gaspillé  présentation des analyses explicatives du phénomène. (analyses économiques plutôt que les explications en termes de trop forte croissance de la population active).

I : le travail comme facteur de production
On envisage successivement les influences sur G (la croissance économique) de la hausse de la quantité de travail puis celle de l’amélioration de la qualité du facteur travail et enfin le rôle du développement de la flexibilité.

A : la division du travail, principe général des organisations du travail
Toutes les organisations du travail reposent sur une division du travail, plus ou moins poussée cependant.

a : la division du travail selon Smith

Il distingue une division sociale et une division technique du travail.
Division sociale du travail = spécialisation des tâches en métiers
Division technique du travail = distinction des tâches à l’intérieur d’un métier
Selon Smith, ces 2 divisions du travail ne différent pas par nature mais seulement par degré d’approfondissement (position à laquelle s’oppose Marx puisqu’il voit dans la seconde le salariat et toutes les formes de domination qui lui sont liées).
Au niveau microéconomique, toutes les deux découlent de la propension naturelle des hommes à échanger et de leur volonté de satisfaire au mieux leur intérêt personnel (ici, en disposant le plus possible de biens de consommation).
Les individus en se spécialisant dans l’activité où ils sont le plus productifs, bénéficient de gains de productivité qu’ils