Formalisme et postcolonialisme
Georges Perec est devenu membre de l’Oulipo en 1968 (Deshusses, p 446). Les auteurs de l’Oulipo voyaient l’écrivain comme un ouvrier et ils cherchaient à expérimenter avec des structures de la langue. Perec a fait un pari d’écrire un roman entier en supprimant la lettre la plus commune de la langue française. Dans le roman «La Disparition» la voyelle e a disparu ainsi que Anton Voyl, la personne principal, qui est disparu après le chapitre quatre. Perec a perdu ses deux parents pendant la deuxième guerre mondiale (Deshusses, p 446). Il ne garde pas de souvenir de son enfance et cela doit être la grande disparition dans sa vie à lui. Les thèmes de la disparition peuvent être lié à la vie personnelle de Perec. La traduction de ce roman où tous les mots contenant un e sont exclus ne doit pas être facile à faire. La langue d’origine est assez spéciale et il faut traduire en suédois sans utiliser la lettre e. En considérant cela je pense que Sture Pyk a bien réussi.
C’est l’Antillais Aimé Césaire qui a lancé le concept ”négritude” en 1935 (Deshusses, p 576). Avec des autres intellectuels antillais et africains ce mouvement s'est développé. La négritude reconnaissait les noirs, leur histoire et leur culture. Dans le poème «Mot» Césaire utilise plusieurs images poétiques surréalistes. Ce sont des expressions contradictoires avec des mots qui ne vont pas ensemble. Un exemple est «hurlement d’une fleur» un autre est «le trottoir de nuages». Dans le texte on trouve des mots comme nègre, soleil et tigre qui sont certainement fréquents dans les traditions orales africaines.
Un autre écrivain de la Négritude était Léopold Sédar Senghor après la guerre il est élu président de Sénégal et en 1983 il est le premier noir de l’Académie française (Deshusses, p 579) Son poème «Femme noire» est un hymne à la femme noire et à l’Afrique en général. La femme noire est décrite comme très belle. Au début du poème il y a des références de la mère