Forme de capitalisme

817 mots 4 pages
cinq critères (concurrence sur le marché des biens, rapport salarial, secteur financier, protection sociale et éducation), ce qui lui permet de mettre en évidence une grande variété de complémentarités institutionnelles.
L'originalité du capitalisme social-démocrate (celui des pays scandinaves) est de présenter une plus grande flexibilité du marché du travail qu'en Europe continentale, mais sur des bases fort différentes à celle du capitalisme de libre de marché : les salariés bénéficient d'une forte protection sociale et d'un accès à la formation permanente. Le capitalisme méditerranéen partage avec son voisin continental un rôle prépondérant des banques et une forte protection de l'emploi, mais s'en distingue par la faiblesse de son système éducatif, qui ne lui permet pas de s'orienter vers des « stratégies industrielles à hauts salaires et compétences élevées ». Enfin, dans le capitalisme asiatique, un système bancaire concentré établissant des liens forts avec de grandes entreprises structure une économie où la formation et le reclassement du personnel se font pour l'essentiel au sein de la firme, ce qui compense en partie un système de protection sociale limité.
B. Amable, modèle économétrique à l'appui, montre que dans les domaines de la croissance ou du chômage, une économie cumulant les « imperfections » (marché du travail réglementé, négociation salariale coordonnée par des syndicats, protection sociale développée) peut faire aussi bien qu'une économie de libre marché. Les moins bons résultats de l'Europe continentale dans les domaines du chômage ou de la croissance ne proviendraient donc pas de ses institutions.
Admettons pourtant que le capitalisme d'Europe continentale soit moins « performant » que le capitalisme de libre marché. La théorie standard des institutions pourrait en conclure qu'il existe deux équilibres, l'un optimal (modèle de libre marché), l'autre sous-optimal (modèle d'Europe continentale). Elle se demanderait ensuite comment passer

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