fossiles
-Charbon : A la fin de l’ère primaire, il y a trois cent millions d’années, à la période du carbonifère, les continents étaient recouverts de végétaux luxuriants et de marécages ou vivaient des poissons et des insectes géants. La terre est une immense serre avec un climat chaud et humide. Des pluies fréquentes et des affaissements de terrains auront pour conséquences l’engloutissement et la destruction de la végétation. Toutes ces plantes en grande quantité fermentent et seront recouvertes par des terres amenées par le ruissellement. L’eau recouvrera l’ensemble des tourbières. Un fois l’eau retirée, une nouvelle végétation se développait au même endroit et le cycle recommençait affaissement du sol, inondation, dépôt d’alluvions sur les débris végétaux. Ces débris végétaux en se décomposant à l’abri de l’air et dans une atmosphère chargée de gaz carbonique a donné naissance par minéralisation à des substances solides et combustibles à haute teneur en carbone. Les couches de charbon auxquelles les mouvements de l’écorce terrestre ont donné leur profil actuel.
Durée estimée d’exploitation : 200 ans
-petrole : Le pétrole est un produit de l'histoire géologique d’une région[4], et particulièrement de la succession de trois conditions :
L'accumulation de matière organique, végétale essentiellement ;
Sa maturation en hydrocarbures ;
Son emprisonnement.
Ensuite, comme un gisement de pétrole est entraîné dans la tectonique des plaques, l’histoire peut se poursuivre. Il peut être enfoui plus profondément et se pyrolyser à nouveau, donnant un gisement de gaz naturel - on parle alors de « gaz thermogénique secondaire », par opposition au « gaz thermogénique primaire » formé directement par pyrolyse du kérogène. Le gisement peut également fuir, et le pétrole migrer à nouveau, vers la surface ou un autre piège.
Il faut ainsi un concours de circonstances favorables pour que naisse un gisement de pétrole (ou de gaz), ce qui explique d’une part que seule une