François rabelais
François Rabelais était un médecin et écrivain humaniste français de la Renaissance, né à La Devinière, près de Chinon (dans l’ancienne province de Touraine), à une date indéterminée entre 1483 et 1494, et mort à Paris le 9 avril 1553.
Son œuvre littéraire tient à la fois du conte avec ses personnages géants et de la parodie du roman de chevalerie.
Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire avec éclat, Rabelais est de ceux qui luttent avec enthousiasme en faveur de la tolérance, de la paix et du retour aux valeurs antiques, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisèrent selon lui le Moyen Âge. Rabelais s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose la culture populaire, paillarde, « rigolarde », faite de vin et de jeux, pétrie d'une morale chrétienne légère, loin des lourdeurs ecclésiastiques.
Ses critiques et ses expressions crues, proches parfois de la pornographie, lui valent la mise à l'Index Librorum Prohibitorum[1]. Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique[2] et du monachisme[3], mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend à lui de manière très virulente, l'associant aux libertins et aux « pourceaux »
De 1532 à 1552, Rabelais fait paraître quatre livres, écrits en français, qui racontent les aventures du géant Gargantua et de son fils Pantagruel, dans un style comique et parfois grossier. Mais à travers ces histoires, Rabelais expose ses idées humanistes et critique la justice, l’éducation et l’Eglise de son temps.
Les œuvres de Rabelais
1532 : Pantagruel. Le livre raconte l’enfance de Pantagruel, ses études à Paris (ce qui permet à Rabelais de se moquer de l’enseignement au Moyen-âge) sa rencontre avec son mai Panurge et la guerre contre le peuple des Dipodes.
1534 : Gargantua. Le livre raconte l’enfance et l’éducation de Gargantua, sous la conduite de son maître Pornocrates ; la guerre contre le voisin Pichrocole, et la fondation de l’abbaye de