Francais/ litté
Tout d’abord, ce corpus dénonce la situation et la misère de la femme dans la société, et sa prostitution au XIXe siècle. Pour exprimer cela, Hugo a utilisé un registre pathétique, d’où un champs lexical de la misère et de la souffrance dans Les Contemplations « Pas d’argent ; pas de pain » (v 7), « cœur qui se déchire » (v11), « la misère » (v 32), « deuils et pleurs éternels! » (v 41).. Et une référence à la prostitution par un parallélisme « en travaillant le jour, en travaillant la nuit » (v18) ; On retrouve le même procédé dans Les Misérables, « Elle passait des nuits à pleurer » (l 18), « douleur fixe dans l’épaule » (l 19), « toussait beaucoup » (l 20); « traquée » (l 28), « grande maladie » (l 32). D’ailleurs on apprend également que le personnage féminin se prostitue dans le second texte « L’infortunée se fit fille publique » (l 37) qui fait référence à la métaphore « bête farouche » (l 28-29) ; Dans l’autre extrait de Les Misérables, on retrouve le même champs lexical de la misère et de la souffrance, « À la misère » (l 3); aux gradations « À la faim, au froid, à l’isolement, à l’abandon, au dénuement » (l 4) et « Elle a tout ressenti, tout supporté, tout éprouvé, tout souffert, tout perdu, tout pleuré » (l 16-17) puis une illustration de l’esclavagisme féminin par le biais de la prostitution (l 8-9).
De plus ce registre pathétique est renforcé une ponctuation expressive avec des exclamations, des questions rhétoriques : «Ô jeunesse! Printemps! Aube! En proie à l’hiver! » (v 26), « Que devenir ? » (v 34), « À dix-sept ans! Grand Dieu! Mais que faire? » (v 37) et aussi par ce vers...