Séquence 2

Bilan : Comparaison des trois œuvres fantastiques (littéraires et cinématographique) au programme

I) L’énonciation : qui raconte l’histoire ? De quel point de vue les événements sont perçus ?

Le Horla 1 : il existe deux narrateurs : un narrateur, extérieur à l’histoire, qui est relayé par le personnage supposé fou qui raconte par la suite sa propre histoire.
Le Horla 2 : le narrateur correspond au personnage principal. Récit rapporté
Le Tour d’écrou : deux narrateurs : un premier, qui est aussi un des personnages invité dans la maison de Douglas et à qui l’histoire de l’institutrice est racontée. Le deuxième narrateur est cette même institutrice, qui confie son histoire dans un manuscrit.
Les autres : en cinéma, la notion de narrateur n’est pas vraiment applicable. Ici, on pourrait dire que les événements sont perçus par un point de vue qui est à la fois extérieur à l’histoire, puisqu’il ne s’agit pas d’un des personnages, mais qui n’est pas pour autant omniscient. En effet, il colle totalement au point de vue de Grace et de ses enfants, qui est un point de vue subjectif et qui ne correspond pas à la situation réelle, qu’on découvre à la fin du film.

II) La structure du récit : dans quel ordre les événements sont racontés ?

Le Horla 1 : récit encadré et donc rapporté. Il a lieu a posteriori de l’histoire
Le Horla 2 : récit qui suit l’histoire (linéaire) : il raconte les événements parfois quelques heures après qu’ils ont eu lieu.
Le Tour d’écrou : récit encadré et donc rapporté. Il a lieu plusieurs années après l’histoire.
Les autres : récit linéaire et simultané (le récit a lieu en même temps que l’histoire).

III) En quoi ces œuvres sont-elles fantastiques ?

1- Le réalisme du cadre
Eléments cherchant à créer un effet de réel dans les œuvres, c’est-à-dire à donner au lecteur l’impression que le cadre dans lequel a lieu l’action appartient bien à la réalité :
Le Horla 1 : précision du personnage