Rédaction de français sur la rencontre amoureuse

Chaque soir comme à mon habitude, je rentrais en passant par Lincoln avenue illuminée par ses nombreuses vitrines encore ouvertes. Je flânais, scrutais le ciel orangé qui commençait à se coucher tout en avançant tranquillement vers chez moi. Nous étions en plein dans l’été, la chaleur à cette heure était supportable grâce à la légère brise venant de l’ouest, je marchais lentement profitant des derniers rayons du soleil, il ne me restait que quelques minutes avant de rentrer. Je m’arrêtais au feu du carrefour Lexington, je jetais un rapide coup d’œil aux alentours, comme souvent j’étais seul à attendre mais mon regard se figea sur cette jeune femme juste en face, elle aussi patientait tout en fouillant dans son sac. Malgré notre distance je pu la voir distinctement, ce sont ces cheveux roux ramener en une tresse posée sur son épaule qui attirèrent mon attention. Ils répondaient aux lueurs du soleil, leurs reflets étincelaient, quand elle releva la tête j’aperçu sans mal la couleur verte de ses yeux en amande. Ils me souriaient, je crois, elle aussi me regardait à présent. Elle avait l’air gênée et pinça nerveusement ses lèvres fines, de sa pâleur ressortait le rouge de ses joues. A mesure que mes yeux la détaillaient mon cœur s’emballait, je n’aurais su l’expliquer. Le vent s’engouffrait sous sa robe légère et caressait son visage, sa main fine poussa une mèche derrière son oreille d’un geste délicat. A présent ce n’était plus ses yeux qui me souriaient mais aussi ses lèvres, elle irradiait , elle provoqua en moi une bouffée de chaleur incontrôlable. Mes mains devenaient muâtes, une étrange sensation envahissait mon corps, j’étais cloué, incapable de bouger mais mes yeux, eux, n’avaient de cesse de se balader sur ses formes généreuses, de parcourir ses traits si doux. Les secondes semblaient s’écouler à une vitesse abstraite, je n’avais aucune envie que le feu passe au vert, que la vie reprenne son cour comme