Francais
Hier matin, la troupe de « L'effet Biz'arts » est venue au lycée Pierre Paul Riquet à St-Orens pour y interpréter leur pièce « Autour de la Cantatrice Chauve ». Celle-ci se base sur « La Cantatrice Chauve", d'Eugène Ionesco, et retrace la création du texte, le passage à la scène, et différents types d’interprétation qui ont existées.
Les acteurs ont commencé par essayer de recru-ter une douzaine de lycéens, comme figurants pour la fin de la pièce. Ce n'était sans doute pas une partie de plaisir pour eux, vu qu'il n'y avait que très peu de volontaires. Cette épreuve sur-montée ils ont laissé les étudiants rentrer dans l'amphithéâtre du lycée, et la pièce a pu com-mencer. Mis à part la présentation originale des acteurs et la scène VII interprétée façon comé-die musicale, ce fut un véritable ennui: non pas en raison du jeu des acteurs, qui a été plutôt bon d'ailleurs, mais à cause du type de la pièce. En effet, « La Cantatrice Chauve » est une anti-pièce pas d'intrigue, les personnages n'ont aucu- ne personnalité, pas de véritables dialogues, et il y a très peu d'actions, pour ne pas dire au- cunes. Personne dans la salle n'avait l'air interressé, captivé par le spectacle. Sans doute du fait du manque d'action. Faisant parti des spectateurs, j'ai pu voir un grand nombre de ly- céens bailler, voir dormir. A la fin de la pièce, j'ai pu constater en recueillant quelques té- moignages que je n'ai pas eu qu'une impression: les spectateurs s'étaient bel et bien ennuyé. « C'était long et sans intérêt. », « Y avait-il quelque chose à comprendre ? » ou encore « J'ai fait une bonne sieste ». Malgré les quelques moments amusants, je partage l'avis général. Un public de jeunes étudiants n'est sûrement pas adapté pour pièce aussi spéciale que celle là.
HUET