Frankenstein, acte iii scène 10
I)
1) Il se veut l’égal de dieu car il veut créer la vie : « j’entrepris la création d’un être humain » (l. 3).
2) On peut rapprocher ce récit du mythe grec de Prométhée. Comme Prométhée qui créé des humains, Frankenstein essaye d’en créer un. Tous les deux outrepassent des limites sacrées. Comme
Epiméthée, le frère de Prométhée, Frankenstein ne réfléchit pas assez avant d’agir.
3) Il utilise des morceaux de cadavres d’humains pour réaliser sa créature.
4) Il les trouve dans …afficher plus de contenu…
La nuit est qualifiée de « lugubre » (l. 7). Le personnage ressent de
« l’anxiété » et de la « terreur » (l. 7-8). Il pleut et on retrouve le mot « lugubrement », la lumière est « vacillante » (l. 11). L’atmosphère de cette scène relève clairement du registre fantastique. En effet, la scène est vraisemblable et est ancré dans le réel, mais on frole le surnaturel.
6) A la fin du texte, on trouve l’expression « ses yeux noyés d’eau » (l. 18). Au milieu du texte on trouve aussi « je vis s’ouvrir l’oeil jaune et vitreux de cet être ». On peut imaginer que le Dr.
Frankenstein est troublé en le voyant soit parce qu’il a peur, soit parce qu’il est émerveillé par …afficher plus de contenu…
On voit Dieu transmettre la vie du bout de son doigt.
b) C’est un passage de la Bible, dans le livre de la Genèse, qui est ici illustré. On y reconnaît le moment où Dieu donne la vie au premier homme : Adam.
c) Comme nous l’avons vu dans le texte de Shelley, le Dr. Frankenstein se prend pour Dieu en cherchant à donner la vie. Cependant, ce rôle de créateur est réservé à la sphère du divin dans la plupart des pensées occidentales, comme en témoignent le mythe de Prométhée et le texte de la bible ici illustré par Michel-Ange. Si on compare cette représentation de Dieu donnant la vie au texte de Shelley qui raconte le moment où Frankenstein donne vie à sa créature, on se rend