Le 11 mars 2011 a eu lieu au Japon un tremblement de terre unique, de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, qui a ravagé le pays et a provoqué un tsunami gigantesque qui a frappé la côte Pacifique. Parmi les zones frappées par ce tsunami se trouvaient 4 centrales nucléaires, comprenant 14 réacteurs. Les centrales étaient celles de Fukushima Daiichi, Fukushima Daini, Onagawa et Tokai. 2 réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi ont été sévèrement touchés, et l’état de catastrophe nucléaire a donc été déclenché. Pendant des semaines, nous avons pu voir à la télévision les manœuvres des autorités et des populations locales pour empêcher aux maximum les radiations, afin d’éviter la contamination des terres, de l’air, de l’eau, au prix parfois de quasi-sacrifices humains.
Cette catastrophe, qui n’est pas sans rappeler la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, a relancé de manière brutale et tragique le débat sur le nucléaire. En effet, cette épreuve a été le déclencheur d’un grand mouvement de prise de conscience écologique au Japon, où la population et le gouvernement ont été obligés, par la force des choses, de se poser des questions sur l’impact du nucléaire sur l’environnement. Elle a également été une catastrophe économique et surtout écologique pour la région et le pays. Par la suite, de nombreux rapports, critiques et leçons ont été tirées de cet événement, tant au Japon que par les autres pays du monde, et par les différents organismes comme l’OMS.
Au vu de la situation géographique du pays, la catastrophe n’était-elle pas évitable ? Quelle est la situation au jour d’aujourd’hui ? Quelles solutions alternatives peuvent-être trouvées ? Tant de questions que nous allons essayer de nous poser dans ce mémoire.

I. La situation avant Fukushima

1) Etat du nucléaire au Japon 2) Emplacement des centrales nucléaires

II. La montée des anti-nucléaires au Japon

1) Critiques de la gestion de l’épisode Fukushima 2) Les