A. L'évolution des goûts Au départ, les hommes étaient forcés de manger ce qui se trouvait à proximité d’où ils vivaient et les nomades se déplaçaient sans cesse pour trouver des zones où la nourriture était très abondante. L’alimentation des peuples dépendait de leur environnement mais depuis qu’ils ont réussi à produire des excédents, les aliments ont commencé à voyager à travers les continents et le monde (route de la soie et des épices) et un commerce s’est créé. Alors des cultures alimentaires très fortes se sont développées dans les différentes régions du monde. Cependant certains peuples ont subit les conditions de leur environnement parfois très dures ce qui a encore des répercutions aujourd’hui sur leur type d’alimentation. En effet les montagnards et les gens vivant dans des zones très froides (Sibérie) avaient un régime alimentaire assez réduit et ne mangeaient pas à leur faim tandis que les hommes vivant dans des régions tropicales avaient un environnement propice à une grande biodiversité d’où par la suite l’exportation de ces produits exotiques dans le monde. De plus, ils devaient trouver des méthodes pour conserver leur nourriture comme le salage ou le séchage des viandes notamment dans les pays chaud donc l’homme a su utiliser son ingéniosité pour contrarier les conditions de son environnement comme la fermentation des produits laitiers (fromages) ou la fabrication du vin notamment en France. Ainsi les hommes ont réussi à transformer les produits simples en aliment comme le pain fait à partir de farine de céréales. On peut dire qu’au fil du temps, l’environnement est resté un élément essentiel de la très riche géographie de l’alimentation. Dès lors que l’on parle de liberté, on parle aussi de culture car en effet s’il on considère que le seul instinct naturel de l’homme est la conservation ou la survie, alors cela signifie que tout le reste est choix et donc culture. Les populations sont depuis toujours attachées à leurs anciennes