Ganjaman
1) Inégalités dans le monde.
Les grossesses non prévues sont loin d’être une éventualité rare. En moyenne, chaque femme en France y serait confrontée une fois au cours de sa vie et une sur deux aurait recours à une IVG*.De fortes inégalités régionales sont tout de même présentes.Près de la moitié des 857 services de gynéco-obstétrique ne font pratiquement pas d’avortements. A l’inverse, vingt services réalisent à eux seuls un cinquième des IVG, d’où des inégalités régionales et des difficultés d’accès aux consultations d’IVG, qui explique sans doute en partie pourquoi chaque année 5 000 femmes vont avorter à l’étranger parce qu’elles ont dépassé le délai légal d’IVG.
L’allongement de deux semaines du délai légal de recours à une IVG permet à la France de disposer de dispositions équivalentes à celles de la Belgique, de l’Allemagne ou de l’Autriche.
Dans le monde entier, la tendance à la libéralisation des lois sur l'avortement se poursuit.
Aujourd'hui 39 % de la population mondiale environ vit dans des pays où la loi autorise l'IVG à la demande de la femme, dans un certain délai ou sans restrictions dans le temps. Dans les pays industrialisés, 76 % des femmes ont le droit de décider elles-mêmes d'interrompre une grossesse non désirée.22% de la population mondiale vit dans des pays qui autorisent l'IVG pour des motifs sociaux.4% vit dans des pays où l'interruption de grossesse est autorisée si la santé physique ou mentale de la femme se trouve menacée.10 % vit dans des pays où l'interruption de grossesse n'est autorisée que si la santé physique de la femme se trouve menacée et 25 %, principalement dans le Tiers Monde, vit dans des pays où l'interruption de grossesse n'est autorisée que si la vie de la femme se trouve menacée.
Par exemple : En Iran, la loi autorise l'interruption thérapeutique de grossesse motivée par la mise en danger de la mère et uniquement avant 16 semaines de gestation, stade du développement correspondant d'après la charia à