Germinal la révolte des femmes
INTRODUCTION :
Encore aujourd’hui, de nombreux mineurs de tous âges sont exploités.
Ils travaillent dans des conditions difficiles.
Nous avons récemment pu le constater avec le malheureux accident qui a eu lieu au Chili.
Au XIX° s, à l’époque où Emile Zola écrit Germinal, 13° épisode des Rougon-Macquart publié en 1885, le travail dans la mine est difficile et le risque omniprésent.
Ds l’extrait proposé, l’auteur présente les mineurs et leurs familles se révolter contre les directeurs de la mine de Montsou.
On retrouve les différents acteurs de cette scène déchaînés.
Nous nous demandons ainsi comment Zola fait apparaître à la fois le réalisme épique et la valeur symbolique.
Après avoir observé de plus près le réalisme épique de ce passage, nous étudierons la portée symbolique de celui-ci.
DEVELOPPEMENT :
Ce passage montre avec réalisme la situation des mineurs et de leurs femmes. On observe également la présence du registre épique, qui vient des descript° dévalorisantes.
Les femmes sont décrites avec beaucoup de réalisme.
Elles sont montrées en premier par Zola pour montrer leur importance dans cette révolte.
Elles sont pauvres et mal habillées : « Les femmes aux cheveux épars, aux guenilles montrant la peau nue ».
D'autre part, Zola insiste sur leur débraillé, leur anti-coquetterie en décrivant leurs "cheveux épars, dépeignés", et il souligne leur "nudité" dévoilée par leurs guenilles par une redondance ("peau nue, nudité").
Mais le défilé des femmes se termine sur une vision d'horreur : chez les vieilles, la dégradation du visage féminin devient "affreuse" ; l'article défini ("les vieilles") ne permet pas de faire d'exception ; elles sont toutes "affreuses".
Quant aux vêtements de ces personnages chaussés de "sabots", ils ne sont que guenilles", "culottes déteintes", tricots… en loques". Nous sommes loin des toilettes de Madame Hennebeau…
Elles sont près d’ «