Gestion de trésorerie au bereg
INTRODUCTION
Avec le lancement du deuxième programme quinquennal 2010-2014 où sont inscrits des projets d’envergure, notamment en matière d’infrastructures (énergie, routes, chemins de fer, barrages...) ayant nécessité des financements colossaux, l’Algérie est déterminée à relever le défi qu’elle s’est fixée à savoir rejoindre le peloton des pays modernes et émergents.
Le montant total la dépense publique pour la réalisation des investissements prévus s'élève à 286 milliards de dollars durant le deuxième quinquennat. C’est là un effort exceptionnel au moment où de nombreux pays, y compris ceux appartenant au monde développé, sont contraints d’opérer des coupes dans leurs dépenses en raison de l’impact de la crise économique et financière.
Pour l’Algérie, le temps est à l’accélération dans la dynamique de développement après les réalisations enregistrées à la faveur des précédents programmes. En quelques années la physionomie du pays a complètement changé et les chantiers poussent partout comme des champignons.
Par ailleurs, l'économiste Algérien Abdelmadjid BOUZIDI estime que « On reconnaît généralement quatre moteurs de la croissance économique : l’investissement productif, l’investissement public financé par la dépense publique, la consommation et les exportations. Force est de constater que dans notre pays, un moteur seulement sur quatre fonctionne : l’investissement public financé par la dépense publique"
C'est à la lumière de ces informations, que nous avons décidé de nous intéresser au cas du Bureau d'Etudes et de Recherche en Engineering Général (BEREG), une entreprise publique économique, et outil de l'Etat dans la réalisation des programmes et des grandes infrastructures lancés par le gouvernement. Ceci outre la notoriété dont jouit notre organisme d'accueil, car lié à l'histoire de la reconstruction du pays et une des rares EPE ayant survécu à la restructuration des années quatre-vingts.
C'est donc avec l'envie de nous