Titre du premier article : « Des assurances collectives trop généreuses nuisent à la productivité ».

Résumé
Dans ce premier article, l’auteur aborde le sujet du taux d’absentéisme en regard des politiques régissant celui-ci. À l’époque, celui-ci évoque que lorsque les politiques ont été resserrées en Allemagne et en Scandinavie, le taux d'absentéisme a diminué dans l'ensemble de ces pays de façon significative. Par la suite l’auteur de l’article se demande si ces mesures auraient le même effet au niveau des assurances maladies collectives.

Pour connaître la réponse à ce questionnement, une étude sur trois ans a été réalisée sur le comportement de travailleurs américains d’une même entreprise dont un pourcentage significatif souffrait de migraines, maladie difficile à diagnostiquer. Cette entreprise offrait trois types d’assurances collectives et on voulait voir entre autre si la générosité relative à la durée de l’absentéisme pouvait avoir une influence sur celle-ci.

Conclusion : le type d'assurance joue un rôle important. Plus celui-ci est contraignant plus l’absentéisme est faible et de courte durée. Les entreprises québécoises auraient intérêts à analyser leur taux d’absentéisme associé à certaines maladies et revoir le régime d’assurance collective offerte en regard de ces dernières pour améliorer la productivité au travail.

Commentaires et pertinence en gestion des opérations
L’absentéisme au travail coûte cher. D’ailleurs le coût direct associé à l’absence d’un travailleur ne se limite pas seulement à celle-ci. Il y a de nombreux coûts indirects et ils affectent beaucoup d’éléments qui ne sont pas à dédaigner au niveau de la gestion des opérations :

 Coûts de gestion
Les modalités de remplacement concernant les travailleurs absents tels que : recours aux heures supplémentaire, recours aux agences externes, recrutement, sont des éléments qui requièrent des coûts différents en fonction des options choisis par l’organisation. Celles-ci