Gestion des risques bancaires selon bâle ii: un risque majeur pour la bcs
1. Contexte
Les banques sont au cœur des circuits et mécanismes financiers. Partenaires habituels des entreprises, des particuliers, de l’Etat mais aussi des associations ou des collectivités locales, elles sont quotidiennement confrontées à la prise de décision en avenir incertain.
Elles sont donc exposées à de multiples risques, et la maîtrise de ceux-ci devient un défi important à relever. L’idée d’un engagement sans risque relève d’un mythe, car le risque est inhérent à toute activité bancaire. L’idée d’un risque zéro est donc un concept loin de la réalité. Il y a toujours un risque résiduel après avoir couvert le risque principal. En effet, au sein des institutions bancaires, la maîtrise du risque, sa gestion, la spécialisation dans les activités et l’anticipation surtout dans la gestion de l’encaisse disponible sont les paramètres clés sur lesquels les dirigeants doivent agir pour ne pas se heurter à la cessation des activités.
A cet effet, toute banque doit adopter une politique de gestion intégrée des différents risques découlant de son activité basée sur le suivi des positions par rapport aux limites et des analyses de scenarii pour se conformer le plus possible, aux standards internationaux en la matière.
Ainsi, le comité de Bâle a-t-elle été créé en 1994 avec un objectif primordial : l’harmonisation des règlementations régissant les risques bancaires avec les principes fondamentaux préconisés par les instances de surveillance internationale notamment en matière de ratio de solvabilité. A cet effet, un ratio prudentiel de solvabilité internationale a été institué en 1988 : le ratio de Cooke. Il est égal au rapport entre les fonds propres et les risques pondérés selon leur nature. Il doit être égal au moins à 8% et doit être respecté par tous les établissements financiers ayant une activité internationale.
Le ratio de Cooke, a cependant montré ces insuffisances, notamment la négligence par ce ratio de