Introduction :

La rémunération constitue le plus souvent le principal poste de dépenses de l’entreprise ; c’est aussi le revenu des apporteurs de travail ;
Pour ces deux raisons, elle est au cœur de l’équilibre financier et social de l’entreprise.
Elle doit donc être gérée de façon aussi rationnelle et objective que possible.
Quatre types de décisions doivent ainsi être prises :
- décisions relatives à la pyramide des salaires, c’est à dire au positionnement des emplois les uns par rapport aux autres :
- décisions relatives au niveau, c’est à dire à la situation de l’entreprise par rapport aux autres entreprises ;
- décisions relatives à la structure, c’est à dire à la place relative du salaire de base ainsi que celle des primes t rémunérations aléatoires, indexées sur la performance individuelle ou collective ;
- décisions relatives aux évolutions, c’est à dire aux modalités d’augmentation et à la maîtrise de la masse salariale ;
Pour être cohérentes, ces décisions ne doivent pas être pris isolément, mais en envisagent la rémunération comme un système, c’est à dire un ensemble cohérent et évolutif d’éléments en interaction dynamique
Ce système repose sur triple équilibre ( Martoty, 1986) :

- le niveau de la masse salariale qui intervient dans l’équilibre financier de l’unité
- la compétitivité externe : compte tenu de l’état du marché du travail
- l’équilibre interne : généré par le sentiment de justice et d’équilibre vis à vis des salaires et par le caractère incitatif des rémunérations
En effet, cette variable du mix – social tes un facteur de motivation mais aussi de désaccords et de conflits.
Cette politique est complexe car elle est institutionnalisée, elle revêt des aspects administratifs et des choix politiques.
Pour l’évaluer, on se base sur le dosage de ces deux éléments dans la prise en charge de cet axe par l’entreprise.
La rémunération s’inspire d’exigences explicites : personnaliser le salaire de chacun dans un souci