gr'(t
De « Le Duc de Guise » (p. 68) à « toutes ses actions » (p. 70).
Caractéristiques d’un dénouement :
– il clôt l’histoire ;
– il règle le sort des personnages ;
– il exprime le sens de la nouvelle.
Comment le dénouement de La Princesse de Montpensier remplit-il ces fonctions ?
Comment s’achève une galanterie.
Les succès du duc de Guise
La longue phrase qui règle le sort du duc de Guise ne fait aucune place à la princesse de Montpensier.
Le déroulement de la phrase en deux temps mime cet effacement progressif :
– 1re partie : oubli de la princesse mais en étapes (« occupé du désir de venger la mort de son père » ; « joyeux de l’avoir vengée » ; « laissa s’éloigner le soin d’apprendre des nouvelles »). Il y a de la muflerie dans le terme « joyeux » qui marque l’insouciance et la lâcheté de celui qui a abandonné la princesse, après l’avoir compromise ;
– 2e partie : trahison avec une nouvelle maîtresse, Mme de Noirmoutiers ; trois « raisons » sont avancées : sa «beauté », son « esprit » et elle « donnait beau coup d’espérance », c’est-à-dire opposait moins de résistance ; on sent l’ironie sous-jacente dans cette expression.
Le calvaire de la princesse de Montpensier
Phrase après phrase, on suit la progression du malheur de la princesse : abandon par le duc de Guise, « nouvel accablement » à la nouvelle de la mort du comte de Chabannes, enfin le « coup mortel », l’infidélité du duc. La lucidité entraîne le désespoir : opposition entre les négations (« rien », « personne », « point ») et les superlatifs («la plus mal heureuse », « tout »). La souffrance morale a des effets physiques le mal s’alimente du remords, du déshonneur ; c’est le chagrin qui cause la mort. Le contraste entre les deux destinées reflète l’inégalité des positions hommes/femmes dans la société.
Interprétation de ce dénouement.
Une oraison (discours en l'honneur d'une personne décédée) funèbre
Le rythme des deux