Grandes illusions voyage au bout de la nuit
Partie Amérique
Introduction du travail demandé : Dans les années 1930, les Etats-Unis faisaient encore figure d’El Dorado, lieu de la réussite pour tous et New York, avec ses gratte-ciel, était la vitrine spectaculaire de cette construction symbolique. New York, image de la réussite et du rêve américain. Le taylorisme, puis le fordisme, s’inscrivent dans une promesse, celle d’un travail pour tous, permettant d’assurer un marché du travail en extension. Enfin, le Dollar, devise de la performance financière, jouit d’une reconnaissance internationale, dans un monde qui n’est pas touché par la guerre et les problèmes intérieurs comme c’est le cas pour l’Europe au début du siècle. Le dollar, valeur refuge et promesse de protection et de confort pour la société américaine. Ce mythe va attirer un nombre croissant d’étrangers auxquels on promet une intégration rapide et une reconnaissance des talents de chacun.
Derrière ce mythe se cache une réalité, réalité que Bardamu a la mission de décrire. Le personnage arrive à New York comme un laissé-pour-compte et part à la recherche de l’humanité, son regard se pose sur les choses avec ce même désir de trouver de l’humain dans les êtres qu’il rencontre, et, comme ce fut déjà le cas avec la partie africaine de Voyage au bout de la nuit, va aller de désillusion en désillusion. Le personnage arrive plein d’images féériques, et la réalité va venir détruire progressivement tous ces idéaux pour le renvoyer à sa misère. C’est en cela qu’on peut parler de réalisme dans la rencontre entre Bardamu et New-York.
Partie I du questionnaire de lecture :
L a p e r c e p t i o n d e l ’ A m é r i q u e p a r l e p e r s o n n a g e p r i n c i p a l B a r d a m u :
Q° 1 : Lisez ou relisez le premier chapitre consacré à la ville de New York (qui commence par « Comme si j’avais su où