Guy de maupassant
Dans les nouvelles «Lettre d’un fou» et «Un fou», Maupassant propose une image peu attrayante de l’homme en abordant le sujet de l’irrésistible désir de tuer. Ce désir de tuer est intégré d’une manière peu subtile en utilisant la comparaison de l’humain avec la bête. Dans « […] il tue pour vivre et il tue pour tuer. – Tuer est dans notre tempérament; il faut tuer! » (p. 205, l.20) Maupassant essaie de montrer que l’être humain est plein de vis. Contrairement à l’animal, il est dans la nature de l’homme de contrôler ses pulsions. Cependant, il arrive que certaines personnes aient plus de difficulté à s’intégrer et préfère revenir à la source. Vivre comme un dur à cuire, faire comme une bête. Tuer pour le plaisir de tuer et sans penser aux conséquences que pourrait engendrer la décision de passer à l’acte. Cette comparaison avec la bête est également perçue dans « La bête tue sans cesse, tout le jour, à tout instant de son existence. – l’homme tue sans cesse pour se nourrir, mais comme il a besoin de tuer aussi, par volupté, il a inventé la chasse! » (p.205, l.24) Cet extrait permet de constater que l’homme et la bête se ressemblent beaucoup plus que l’on pourrait le croire. La bête est entièrement dirigée par son instinct de survie. Elle tue pour survivre et pour se nourrir. Malgré tous