Hannah ARENDT, La crise de l’éducation

Hannah ARENDT, La crise de l’éducation

Fiche de lecture
Fiche de lecture

Hannah ARENDT, La crise de l’éducation

Philosophe américaine d’origine allemande, Hannah ARENDT est née à Hanovre en 1906. Fille unique, elle fait ses études en Allemagne aux universités de Marbourg et Fribourg. Ancienne élève de Martin HEIDEGGER, elle noue une courte relation avec lui et une correspondance qui durera jusqu’à la mort de celui-ci. En 1929, elle obtient un doctorat en philosophie de l’université de Heidelberg sous la direction de Karl JASPERS et épouse un jeune philosophe allemand. La philosophe, divorcé en 1939, puis remarier va s’exiler en France de 1933 à 1940, avant de partir aux Etats-Unis pour y enseigner dans diverses universités (Californie, Chicago, Berkeley, Columbia et Princeton). Naturalisée américaine en 1951, elle devient célèbre en questionnant la possibilité de juger les crimes contre l'humanité, lors du procès Eichmann en 1964. Elle a écrit plusieurs ouvrages dont quelques-uns ont été traduits en français : Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1961, ouvrage menant une réflexion sur la nature de la politique à l'âge des masses; Essai sur la révolution, Gallimard, 1967 ; La crise de la culture, Gallimard, 1972 ; etc., et a collaboré à plusieurs revues et journaux. Elle décède en 1975. Devenue aujourd’hui une véritable icone intellectuelle, elle était peu connu du grand public de son vivant.
En 1972, période d’après-guerre, les éditions Gallimard assiste à l’essor de la Nouvelle Histoire et au renouveau de la critique et crée la collection Folio. Déclinée en différentes séries, Folio Essais verra le jour en 1985.
La crise de la culture, de Hannah Arendt paraîtra aux éditions Gallimard en 1972 (version originale : Between Past and Future : Six Exercices in Political Thought), puis en 1989 sous la collection Folio Essais destinée aux ouvrages d’analyse globale des sciences humaines.

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