Hegel
Hegel démarre donc par nous indiquer que l'idée la plus courante sur l'art est son imitation de la nature. Cela ne signifie pas pour autant qu'il suit aveuglement cette idée, mais il va exposer son point du vue à ce sujet. Il ajoute qu'il convient donc que le but essentiel à l'art est d'imiter la nature, et de la meilleure façon possible. Pour nous satisfaire, l'art doit donc réaliser une imitation de la nature réussie. Néanmoins, Hegel énonce clairement le fait que reproduire parfaitement et sans modifications la nature n'est pas une chose possible. Les moyens de l'art à son époque sont bien inférieurs à ceux de la nature, qui sont sans limites. Ces besoins sont d'ailleurs naturels, dans le cas d'un artiste peintre, les pigments de couleurs proviennent de la nature, et de même pour le fusain, le bois de son chevalet, ainsi que sa toile. Hegel continue sur la conception importante de sa critique, l'art en tant que seule imitation de la nature est superficiel. Hegel nous fait comprendre qu'il est inutile de reproduire ce que l'on trouve déjà si facilement dans la nature. Il amplifie sa pensée en annonçant qu'il est orgueilleux, suffisant, ou encore présomptueux, de reproduire la nature. Le résultat final est toujours en deçà, puisque "L'art est limité dans ses moyens d'expressions". Malgré les meilleurs outils du monde, l'art ne peut reproduire parfaitement la nature. Cette dernière est d'une complexité colossale face aux faibles moyens de l'art. Hegel enchérit au sujet du fait qu'il n'est possible