hiroshima et nagazaki Copie
Les brûlures sur le corps de cette femme suivent le motif de son kimono. Les parties foncées du tissu, qui ont absorbé le rayonnement, se sont échauffées et ont brûlé la peau en contact, alors que les parties claires ont réfléchi le rayonnement et protégé la peau.
Le nombre des victimes ne sera sans doute jamais connu car les circonstances (ville en partie évacuée, présence de réfugiés venant d'autres villes, destruction des archives d'état civil, disparition simultanée de tous les membres d’une même famille, crémations de masse) rendent toute comptabilité exacte impossible, en particulier des morts survenues dans les premières heures.
D’après une estimation de 1946 : La population au moment de l’attaque aurait été de 245 000 habitants, de 70 000 à 80 000 auraient été tués et autant blessés
D’après une estimation de 1956 : sur une population de 256 300 personnes, 68 000 furent tuées et 76 000 blessées.
D’après une autre plus récente : Sur une population de 310 000, de 90 000 à 140 000 personnes furent tuées0.
D'après le maire de Hiroshima lors d'un discours politique en 2005, le total des morts s’élèverait à 237 062 personnes, mais ce nombre est à prendre avec précautions.
Blessures liées au flash lumineux et aux incendies[modifier]
Ces types de blessures retrouvées chez 65 % des survivants blessés de Hiroshima et Nagasaki, furent responsables peut-être de 50 % des décès, causés par plusieurs mécanismes :
Brûlures de la peau découverte par le rayonnement thermique émis pendant une fraction de seconde au moment de l'explosion. Le moindre obstacle opaque a pu apporter une certaine protection : le port de vêtements, en particulier clairs, l’ombre des bâtiments, le feuillage des arbres... C'est peut-être la blessure la plus caractéristique d'une explosion nucléaire.
Des brûlures du premier degré (érythème évoquant un coup de soleil) furent observées à plus de 4 km (occasionnellement 5 km) de l'hypocentre.
Des brûlures du troisième degré