Histoire du droit privé

1626 mots 7 pages
complicité avec les entreprises, qu’il revient de garantir à chacun un poste, un emploi qui ouvrira l’accès à un revenu et à un place dans la vie sociale.
L’emploi, c’est donc le travail salarié dans lequel le salaire n’est plus seulement la stricte contrepartie de la prestation de travail, mais aussi le canal par lequel les salariés accèdent à la formation, aux soins, à la protection contre le chômage et la vieillesse.
L’essentiel donc est que chacun ait un travail. Mais ces sociétés industrielles, fondées sur le travail, sont minées par une logique dangereuse. D’une part, elles vivent sur la nécessité du développement, qui repose sur des progrès de productivité par définition destructeurs d’emplois. D’autre part, elles doivent garantir le travail pour tous, parce que c’est le travail, et lui seul, qui structure ces sociétés. Mais peut-on à la fois rémunérer le capital et le travail ?

1. L’employabilité contre le travail, ou l’hypothèse oligarchique

Le travail, du moins le pensons-nous en Occident, est le seul véritable facteur de socialisation des hommes. Chez nous, l’accès à la vie sociale, le maintien au coeur de la vie sociale sont conditionnés par l’obtention d’un travail. En tout cas, c’est le travail qui, en Occident, donne, et lui seul, une identité, un sens à l’existence, que l’on travaille pour soi ou pour les autres. Le travail a beau être aliénant, l’homme qui ne travaille pas se sent victime d’une aliénation encore plus forte. Et nous feignons de croire que l’exercice par chacun d’une activité rémunérée et protégée est une constante des sociétés humaines. La solution n’est donc par dans le désengagement à l’égard du travail. Le travail est l’expression de notre norme culturelle, de notre norme de civilisation, une civilisation attachée à la transformation de la nature. Le travail est notre projet intime et collectif, le signe de notre « progressisme », et pas simplement l’instrument d’un système économique d’exploitation de l’homme par

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