23.09.14
FORMATION HISTORIQUE DU DROIT

Le droit hébraïque est un droit religieux : les sources juridiques se trouvent dans la Bible et dans les cinq premiers livres de l’Ancien Testament. La compilation date du Vème siècle avant J-C, elle regroupe des textes divers, textes reconnus officiellement comme faisant autorités pour la foi et la vie pratique.
Le noyau primitif de la législation hébraïque est LE DECALOGUE OU LES DIX COMMANDEMENTS, droit révélé à Moïse sur le mont Sinaï « des lois de Dieu sur les tables de pierre ». Ce récit nous le retrouvons dans l’Exode et le Deutéronome.
Ces 10 commandements enseignent la puissance de Dieu et son unicité, les devoirs de son peuple envers lui, quelques prescriptions d’ordres familiales « Honore ton père et ta mère » « Tu ne commettras pas l’adultère » ou d’ordres sociales comme la condamnation de l’homicide, du vol, du témoignage mensonger, de la convoitise du prochain. Une loi brève mais dont les prescriptions resteront un idéal toujours rappelé au cours des siècles.
Le décalogue n’est pas le seul, on trouve aussi LE CODE DE L’ALLIANCE. Il a été écrit par Moïse sous le commandement de Dieu. Le droit fait toujours l’objet d’une révélation. C’est une codification de lois et coutumes mais aussi des prescriptions religieuses. Il traite du droit pénal, du vol, du sort des esclaves… L’affirmation que Dieu est l’auteur de la loi se retrouve dans « le Lévitique », c’est un droit révélé.
L’autre attribut du droit hébraïque est son caractère empirique comme le droit cunéiforme. Il ne formule pas de règles abstraites, il s’agit soit d’ordres personnels de Dieu « tu ne tueras point »… soit de cas concrets (exemple : quand un homme vole un bœuf, il en donnera cinq en compensation).
On ne trouve pas dans la Bible de concepts juridiques, son langage est toujours concret. Le droit n’est jamais isolé de l’acte qui désigne et du sujet de cet acte.
La répression pénale repose sur des fondements. Le droit hébraïque n’a pas