08/09/15
Histoire du droit

L’exigence du gouvernement fonde les rapports sociaux. (Paul Ricœur) « Notre 1ère entrée … c’est injuste ». Des partages inégaux : la justice repose sur la notion d’équilibre = rupture de l’équilibre, sur quelles règles se fait le partage ? (idée de rétribution). La justice à un lien avec une forme d’égalité. Tout est question de répartitions justes, St thomas d’Aquin « le fait de restituer à chacun le sien » : c’est la rétribution au sens le plus large possible. Rendre à chacun ses droits, la rétribution : c’est ce qui va définir l’action de ce monde judiciaire. La restitution : la fonction essentielle du juriste. Promesses non tenue : la relation juridique ne peut fonctionner qu’à condition qu’elle soit fondée sur la bonne foi. En droit, les promesses sont très limitées et la sanction est immédiate (sanction dans une relation individuelle : entre 2 adultes consentants). En politique, les deux partis doivent faire preuve de bonne foi, essentiel dans la relation.

Le droit peut-il exister sans punition ?
Dans la société, cela n’est pas possible, un droit sans punition, sans sanction n’est qu’un discours. Passage à l’acte = la volonté de ne pas respecter le droit donc il y aura sanction. D’où la notion de loi dite imparfaite (loi qui ne prévoit pas la sanction). Il faut qu’une loi prévoie une sanction pour qu’elle soit complète (parfaite). Il n’y a pas de société qui fonctionne bien sans punition.
« Si tu veux la paix prépare la guerre ». Le juriste est celui qui est capable d’organiser une relation contractuelle.
Une relation équitable entre les parties, une bonne foi sinon la sanction est présente.
La notion de justice et d’injustice est aussi présente chez les animaux (expérience sur les singes). Les animaux sont tout à fait sensibles aux récompenses. On s’aperçoit avec l’expérience que les singes font parfois preuve d’amusement, d’intérêt lorsqu’ils en voient d’autres moins récompensés. Il n’y a pas d’idée de partage.
Le droit