Hobbes
Quatre parties :
1. Conception pessimiste et matérialiste de l’homme, être de passions violentes. La rivalité insurmontable entre les individus fait de l’homme un loup pour l’homme. L’état de nature : situation de violence extrême où en l’absence de pouvoir pour les contraindre et retenir, les hommes jouissent d’une terrible égalité : donner la mort à quiconque, ceux n’étant pas assez fort pouvant user de la ruse ou de la trahison. La société et le pouvoir politique ne sont pas naturels à l’homme, ils sont apparus à la suite d’une convention qui pour mettre fin à l’insécurité permanente de l’état de nature fonde la légitimité de l’Etat. Dont le pouvoir peut assurer le premier des biens (la condition de tous les autres) : la sécurité.
2. Le pacte social instituant l’Etat. L’Etat est une institution, le Léviathan est plutôt un automate (créature imaginaire) qu’un organisme.
3. L’auteur traite la nécessaire subordination du pouvoir ecclésiastique au pouvoir civil dans les deux dernières parties.
Pufendorf reprocha à Hobbes de faire la théorie du despotisme (le souverain n’est pas lui-même engagé dans le contrat = définition du pouvoir absolu que de conditionner les lois sans être conditionné soi-même par aucune loi) et distingua le pacte d’association (les hommes décident de s’unir) et de soumission (les contractants renoncent à une partie de leur liberté naturelle en faveur du souverain). Mais les régimes totalitaires plongent les