Horatius Coclès
Son exploit est passé à la postérité, et est repris au xviiie siècle dans le manuel scolaire de latin De viris illustribus de l'abbé Lhomond.
Et ta mere j'lenculeLes Romains étaient repliés dans la ville. Horatius, qui commandait le détachement qui gardait le pont, demandera à ses soldats d'en abattre les piles. Il parviendra à contenir l'ennemi, avec l'aide de Spurius Lartius et de Titus Herminius, pendant l'opération de sabotage. Horatius adressera une prière au dieu du fleuve avant de sauter, en arme, dans le Tibre. Il rejoindra la rive opposée sous une pluie de projectiles. Les Romains lui édifieront une statue sur l'emplacement de l'Assemblée (les Comices). Ils lui donneront la surface de terre qu'il pourrait circonscrire en un jour avec sa charrue et le surnom de Coclès (le Borgne) en souvenir de la statue d'un personnage borgne (Vulcain) qui se dressait à l'entrée du pont de bois
Ensuite, Horatius Coclès est seul, contre l'armée ennemie, à défendre le Pont Sublicius donnant accès à la ville de Rome, en attendant que ses concitoyens s'affairent à saboter le pont. Il résiste longtemps et lorsqu'il se voit sur le point d'être submergé par les ennemis, il s’écrie : « Père Tibre, je te supplie respectueusement de recevoir ces armes et ce soldat dans un flot bienveillant ». Puis, il demande qu'on coupe le pont derrière lui et, ainsi tout armé, il plonge dans le Tibre. Malgré la grêle de traits qui s'abat sur lui, il rejoint les siens à la nage, sans dommages, après avoir accompli un exploit qui devait demeurer pour la postérité plus fameux que digne de foi3,4,5,6.
L'État récompense un tel acte de bravoure : il a sa statue au Comitium ; on lui donne tout le terrain dont il peut faire le tour en 24 heures avec une