Huis clos exposés
Comment Sartre fait il progresser l'intrigue (=la structure de la pièce) dans une pièce ou l'action traditionnelle est réduite tout en se détachant des structures classiques ?
Scène d'exposition : correspond pas aux critères, aucune précision apportée, spectateur en dehors de l'intrigue.
Présentation des perso jusqu'à la scène 4, introduits par le garçon qui disparaît à la fin de la scène d'exposition.
Scène 1 : présence de Garcin, asymétrie d'informations entre Garcin et le spectateur/lecteur. Présentation des lieux induit le spectateur en erreur, pas d'infos claires sur le sujet de la pièce.
Quelques indices sur l'enfer.
Scène 2 : sans dialogues, uniquement des didascalies. Action ne permet pas de faire avancer l'intrigue.
L'arrivée d'Inès scène 3 et d'Estelle scène 4.
action et dénouement : Scène 5 = scène d'action.
Élément déclencheur : vertu de lucidité et d'honnêteté. Effet crescendo jusque « l'enfer c'est les autres »
Dans un premier temps : rester chacun dans son coin → échec
Des échecs constants jusqu'à la prise de conscience → phase d'indifférence, phase de cohabitation, phase d'exclusion…
Pas de dénouement, seule connaissance de l'enfer acquise par les personnages.
Le spectateur comprend à la fin que « L'enfer c'est les autres. »
LE TEMPS
Comment Sartre arrive-t-il à exprimer une intemporalité dans sa pièce face à un spectateur ancré dans le temps ?
Temps de la permanence.
Liberté mise en rapport avec espace, temps, regard de l'autre.
Aucun moyen d'échapper au temps présent, pas moyen de revenir dans le passé ou de se projeter dans le futur.
Dichotomie entre le temps de la terre et celui de l'enfer. Décalage important entre le temps de la terre et le temps de l'enfer.
Perte de repères face à l'absence de la terre → perte de la notion du terre, pas de distinction entre jour et nuit, les persos ne mangent pas, ne dorment pas, ne clignent pas des yeux , perte du rythme quotidien terrestre.
Concaténation entre les répliques avec