HYPOCONDRIE
Du latin hypochondria, du grec hypo (sous), et khondros (cartilage des côtes). Les hypocondres (zone située sous le cartilage des côtes) ne pouvaient être palpés par les médecins, de ce fait ils considéraient les douleurs de leurs patients à cet endroit comme étant imaginaires. Le patient sent sa douleur incomprise par le médecin.
Une étude de la DSM affirme que 3% des patients placés en soin souffrent du trouble hypocondriaque.
13% des Français seraient hypocondriaques selon l’IFOP.
10% des Français angoisse en l'absence de tout symptôme et serait donc hypocondriaque, selon une étude Etude IFOP/CapitalImage de juillet 2013 auprès de 1007 personnes.
Les hommes jeunes (23% des moins de 35 ans) et les habitants de la région parisienne (19 %) sont plus souvent hypocondriaques.
Près des trois quarts de ces personnes vont rechercher de l’information sur Internet et 61 % vont en discuter avec leurs proches.
Ceux-ci vont également consulter leur médecin (59 %), voire plusieurs médecins.
Comment reconnaître un hypocondriaque ?
- L’hypocondriaque est persuadé d’être atteint d’une grave maladie, interprétant mal ses symptômes et ses douleurs.
- Même si le bilan du médecin s’avère positif, l’hypocondriaque ne sera en aucun cas rassuré.
- Si le patient n’en souffre pas pendant au moins 6 mois, il n’est pas considéré comme étant hypocondriaque.
- Il est certain qu’aucun médecin ne peut le guérir de ses douleurs, mais persiste à consulter à de nombreuses reprises, allant même jusqu’à réclamer une intervention chirurgicale.
- Il est très dur de lui faire entendre qu’il n’a rien de grave
- Les symptômes de l’hypocondriaque peuvent être multiples, une simple toux s’apparente à la mucoviscidose et des battements de cœur irréguliers à une arythmie.
- Les adultes sont les plus sujets au trouble hypocondriaque, même si certains en souffrent dès l’adolescence.
Comment le deviennent-ils ?
- Certains sont influencés par la publicité numérique