IFSI Schizophrénie
Les schizophrénies
Maladie ou groupe de maladies dont les symptômes principaux sont la dissociation de la personnalité et le délire. Mais aucun de ses symptômes n’est pathognomonique. « Il n’y a pas de dissociation sans schizophrénie ». L’évolution spontanée est mauvaise, aboutissant vers un déficit affectif et intellectuel : état déficitaire.
I / Hypothèses étiopathogéniques
A – Analytique
Le psychotique fonctionne en processus primaire : l’énergie psychique s’écoule librement, sans entrave et répondant au principe de plaisir. Il fonctionne en représentation de chose.
Le schizophrène est dans un principe de plaisir, avec une représentation de chose et non de mots (= réalité)
Frustrations ou perturbations précoces aboutissant à la pathologie : modèle de pensée mais une généralité (1° partie du stade oral)
Gros risque schizophrénique chez l’enfant : lors d’une dépression post-partum sévère ou éducation par une mère schizophrénique déficitaire.
Ces problèmes précoces vont entraver les identifications primaires : le Moi ne va pas pouvoir ses constituer (pas de différence entre le Moi et le non Moi). Le schizophrène se confond avec les objets
Le mécanisme fondamental est le clivage du Moi
La mère peut être à la fois menacée et menaçante
Pour le psychotique : soit c’est tout bon, soit c’est tout mauvais : clivage de l’objet
Le Moi aussi est coupé en 2 : le schizophrène remplace une partie de la réalité par le délire
Le délire va être une tentative de guérison face à la réalité, il va remplacer la réalité par une nouvelle réalité : le délire
On décrit la mère du schizophrène comme froide, rigide, qui oscille entre la fusion et le rejet. Rencontre entre une fragilité chez la mère et une fragilité pulsionnelle chez l’enfant.
Racamier : « La solution schizophrénique, à ce défit, qui fut sans doute adopter par la mère en fonction de ses propres exigences narcissiques est la séduction narcissique. Afin de se