Image poètique de"jardin mouillé" et "l'escale brésilienne"
Dans le poème « Le jardin mouillé » d’Henri de Régnier, l’image poétique qui domine le poème est la personnification. En effet, le jardin est personnifié. Premièrement, le jardin a des sentiments plutôt humains. Par exemple, « le jardin chuchote et trésaille ».Ce vers montre que le jardin parle mais en chuchotant. Seuls les humains peuvent faire de telle chose. Ce n’est pas seulement le jardin qui a des sentiments mais aussi l’ensemble des choses qui se trouvent à l’intérieur du jardin, c’est-à-dire la nature. Par exemple, « l’herbe frémit, le gravier tiède », « Feuille à feuille, la pluie éveille ». Même l’herbe et la pluie ont été personnifiée. Cependant, le jardin n’est pas tout à fait personnifié puisque il a quelques éléments qui lui sont toujours propres. Par exemple, « L’arbre poudreux qu’elle verdit ». Le verbe « verdir » fait partie du champ lexical de la végétation.
La personnification ici montre les sentiments de la nature et lui donne ainsi vie.
Dans le poème « L’escale brésilienne » de Jules Supervielle, l’image poétique qui domine le poète est la métaphore. En effet, les environs du paysage sont les comparés.
Premièrement, le hublot est comparé à la lanterne magique car elle lui offre la vue du paysage. Ici, le comparant est le hublot et le comparé est la lanterne magique.
Deuxièmement, « Ma rétine happe » est comparé à un oiseau tendre.
La métaphore, ici, met en valeur l’idée que les deux termes soient ensemble et souligne l’égalité dans la métaphore avec le comparé et le comparant rend le poème plus comparatif.
Mais, la métaphore n’est pas forcément exprimée. C’est-à-dire qu’elle est indirecte. Par exemple « Et je vois, tanguer doux, le paysage, Entre les barreaux blancs du bastingage ».
Le paysage représente la mer. Seul le comparant est exprimé mais pas le comparé.
La métaphore montre la réalité mais d’une façon plus positive et douce de la