Devoir maison n°1 Pour le 3 novembre 2014

Les trois textes du corpus sont extraits de romans des XXe et XXIe siècles. Le premier est tiré de La Peste d’Albert Camus, publié en 1947. Le deuxième est extrait de la Promesse de l’Aube dont l’auteur est Romain Gary et a été publié en 1960. Enfin, le dernier extrait est tiré du roman La Petite fille de Monsieur Linh, œuvre de Philippe Claudel publiée en 2005. Ces textes mettent en scène des héros soumis et confrontés à des événements dramatique de leur vie. Quelle image du héros chacun de ces textes propose-t-il ? Les trois héros éprouvent un même sentiment commun : l’impuissance. Nous avons en premier lieu le personnage de Rieux, médecin impuissant face à la peste, maladie qui tue une dernière victime : Tarrou un ami cher du toubib. Celui-ci est dans l’incapacité de pouvoir venir en aide à son ami : « Rieux jugea impossible de les ouvrir » (l.3), « il ne pouvait rien contre ce naufrage » (l.9), « les larmes de l’impuissance » (l.10), « sans armes et sans recours » (l.10). De plus, la présence du champ lexical du naufrage contribue à mettre en relief l’impuissance du héros face à la situation. Tout d’abord, Tarrou est comparable à un marin face à une tempête. La corde du voilier rompu, il fait naufrage, incapable de surmonter la nature : « Tarrou dérivait lentement au fond de cette tempête » (l.7) « Une corde essentielle s’était rompue ». Ensuite, la tempête elle, désigne la peste. Nous avons notamment « tordue par tous les vents haineux du ciel » (l.8) ainsi que « Les eaux de la peste » (l.9). Ici ces métaphores ont pour but de comparer la tempête qui détruit tout sur son passage à la peste qui fait souffrir de l’intérieur chacune de ses victimes. Enfin, Rieux est similaire à un rescapé du naufrage incapable