Impôt redistributif en France?
L’imposition d’un pays définit tous les impôts, taxes, redevances et cotisations sociales auxquels l’administration publique soumet les contribuables. Si on peut reconnaitre une pluralité d’objectifs et de conséquences quand à l’imposition ; Sa finalité principale est, après redistribution, une certaine réduction des inégalités sociales. Le petit Robert définit la redistribution comme un processus durant lequel l’argent collecté (via impôts taxes et cotisations) va être redistribué de manière à mieux répartir les richesses entre les personnes et ainsi réduire la stratification sociale.
La France est l’un des pays où l’imposition est la plus importante au monde, constituant environ 45% du PIB national. Autrement dit, un système dans lequel les français payent des impôts et charges très importants qui sont censés par la suite alléger les inégalités sociales via des revenus de transferts. C’est un sujet délicat et toujours d’actualité comme on peut le voir en ce moment avec l’histoire de la taxe à 75% ou encore la future hausse de la TVA
On peut alors se questionner sur l’utilité de ce système et plus précisément sur son efficacité. L’impôt est-il vraiment redistributif, quelles sont les conséquences réelles et les résultats sociaux de cette redistribution ?
Pour y répondre, il est nécessaire d’éclaircir le sujet en présentant dans un premier temps les caractéristiques des principaux prélèvements obligatoires auxquels les français sont assujettis. Nous chercherons par la suite à mettre en évidence une redistribution des impôts tout en évoquant les conséquences de celle-ci sur les inégalités sociales. Nous terminerons le traitement de ce sujet en démontrant dans une dernière partie toutefois que cette redistribution n’est pas infaillible et qu’elle présente des limites avant de conclure.
I : Les principaux prélèvements obligatoires et leurs caractéristiques
Sans retracer l’histoire de la fiscalité