Impot au maroc
La fiscalité directe au Maroc joue u rôle beaucoup moins important que la fiscalité indirecte. Et à l’intérieur de la fiscalité directe, les impôts sont de variables fortunes. Les productifs des impôts directs sont ceux qui portent essentiellement sur les secteurs salariaux du commerce et de l’industrie. Par contre, les revenus issus de l’agriculture, de la spéculation immobilière et financière reste notoirement sous imposés et ce malgré l’importance des capitaux drainés dans ce secteur.
Les impôts directs marocains sont :
• La taxe urbaine
• La taxe sur les profits immobiliers TPI
• La patente
• L’IS
• LIGR
• La taxe sur les produits des actions ou parts sociales et revenu assimilés
• La taxe de licence sur les débits de boissons
• La taxe sur les produits de placement à revenu fixe.
A- Fiscalité directe La fiscalité immobilière a été conçu pour atténuer la spéculation immobilière et pour drainer des ressources importantes vers les budgets des collectivités locales. Elle comprend la taxe urbaine et la TPI.
1- La taxe urbaine
La taxe urbaine est instituée par le dahir n°1-89-221 du 30 novembre 1989 (loi 37-89). Elle porte annuellement sur :
- Les immeubles à usage d’habitation occultés par leur propriétaires ou leurs conjoints ascendants et descendants ;
- Les immeubles bâtis affectés par leur propriétaire à une activité professionnelle y compris les locaux mis gratuitement à la disposition de leur personnel. S’il s’agit d’établissements de production, la taxe s’applique aux machines et appareils faisant partie intégrante de ces établissements;
- Terrains affectés à une exploitation.
Cette taxe s’applique à l’intérieur des périmètres urbains, centres délimités et stations estivales, hivernales et thermales. 2- La taxe sur les profits immobiliers
Instituée par le dahir n°1-77-372 du 30 novembre 1977 portant loi de fiance pour l’année 1972.